Réconciliation

La chevalière, ce bijou familial par essence, figurait parmi les sujets de diplôme lors de mes études à l’AFEDAP. L’enjeu était de la fabriquer directement en métal, selon une base commune, puis d’en personnaliser le dessus. Ainsi, j’ai souhaité réconcilier mes parents divorcés, à travers cet objet à forte valeur symbolique, malgré la mort de l’un d’eux. L’art japonais du kintsugi s’y prêtait particulièrement: réparer à la poussière d’or les morceaux de porcelaine cassée. J’ai ajouté un parfum solide de lavande pour relier les esprits à la matière.

Crédit photo : Brice Legoasduff

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Petite compagnie